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Un jour on s’éveille… Ou on s’endort…

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  Tourne la roue du vent…

La nuit noire tombée comme un drap de soie sur soi…
Papillon de nuit qui file, qui vole, qui se brûle à tire d’aile…
Une pierre qui chute, qui roule dans le ruisseau des pensées interdites…
Une nuit, une vie, dans les mains de celui qui dit non… ou oui…
Des interdits en saccade et qui heurtent le coeur, comme un orage la terre…
Une liberté, folle et désespérée, qui court et qui vole nue…
Un message aux aveugles et aux sourds, afin que personne ne voit ni n’entende…
Une espérance, désuète, qui charme par sa danse étrange…

Une vie comme une flamme, qui s’envole et s’écrase…
Un destin, comme le fil coupé d’une marionnette sans vie…
Le doute, installer dans un nid de vipère, sous des pierre brûlées…
Je crois et je sens, mais cela ne fait rien aux gens…

Seul, il faut bien le dire, l’hiver est bien peu chaud…
Douillette est la couette des rêves endormis…
Mordant, le froid du réveil, un matin aux vitres gelées…
Et pourtant, frappant à la porte, un voisin apporte le café…
Chaud…

Chaud dans les coeurs par cette petite nuit de brume.
Ma bougie éclaire ma vie, mais ne sait pas par où marcher…
Étrange vie, de perte et de jalons qui me perdent à leur tour pour mieux me retrouver…
Sur ces pierres je dis « Je », parce que je ne sais rien dire d’autre pour de « Vrai ».

Le coeur à soif, mais la bouche est sèche d’avoir trop usé de mots…
La dague dégainée je m’apprête à dire un mot…
Et finalement, à la lueur de la lame je me tais, de peur d’en apprendre trop…
De moi-même, je fend le coeur, pour ne plus dire un mot…

Et je me cache de la lueur, des bruits sans fond qui heurtent le rythme de mes pas…
En riant je crois que je jouis, mais ce n’est qu’une belle histoire qui ne finit pas…
Beauté de la détresse du vent dans les branches et qui ne peut les attraper.
Deux trois mots lancés dans un verre, jetés loin, pour qu’ils résonnent dans les vallées…

Un coeur en terre, qui souffle la pierre, séchés par l’été usé…
Une main toute éraflées de la folie de peu d’années passées…
Et pourtant là, à essayé d’aimer, tant bien que mal, et toujours pour le meilleur…
Et essayer de se faire pardonner d’être las, et de faire tant d’erreurs…

Witto

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