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Dans le brouillard

Une vision dans la nuit sombre,
Un échos brumeux à la surface d’un ruisseau,
Une odeur de terre au creux de nos mains noires

Plonger ses mains dans l’eau,
et tout au fond chercher pour l’hiver,
un manteau.

Connaissance est née de poésie,
L’image née de nos voyages infinis.
Alimenter la roue par ce qui nous habite et habite le monde,
voilà ce qui est source de magie.

Feu

Appréhender le monde par sa magie, voilà notre plus grand défi. Appeler en nous la poésie, le mystère, et la brume. Accepter de ne pas connaître, de ne pas avoir dévoiler la vérité du monde, voilà qui est une belle quête pour nos esprits.

Lorsque l’on parle des Gaulois antiques, de leur langue, de leur tradition, de leur spiritualité, laissons-nous emmener par les vents qui soufflent sur le temps. Savoir n’est pas figer et immobiliser ce qu’auraient été nos ancêtres… Connaître, ce n’est pas décider de qui ils étaient, ou de comment ils vivaient…

Voir ce qu’ils étaient, et naître aujourd’hui avec eux, tout ceci aboli le temps et l’espace. Seul moyen d’irriguer nos cœurs des chants et mythes anciens.

Plus qu’une vérité, peut être devrions nous découvrir une poésie. Une poésie de la vie, celle du cœur et du chant des oiseaux.

Le chant de la vie, mis en gestes lors de nos rencontres. Les rites sont fais pour dire ceci. En lien avec nos racines, bien ancrées dans la tradition. Déployer notre solidité d’Homme debout, fier de ce qu’il est, et capable de donner abondance de fruits par ses branches tendues aux quatre directions.

Debout, c’est dans la brume et la terre que l’on s’enracine. Le mystère de la vie ne pourra jamais être dévoilé, et c’est tant mieux ainsi.

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Le brouillard est essence, et mène au ciel. Un message se cache dans le son d’une herbe foulée, dans le rocher caressé par la pluie. Apprendre à voir, et à ouvrir les yeux, à entendre, et tendre… son oreille, toucher l’écorce d’un arbre du bout de son âme, et continuer à avancer, en riant et célébrant la vie.

Les portes de la saison claire ont été franchies, alors allons-y gaiement, entre les feux nous avons sauté. Il est temps de ne pas s’arrêter, par tous les Dieux, il est temps de s’envoler, de ne plus s’accrocher à son rocher, accepter, du ciel, de le contempler.

Courage, force et beauté, nous avons un monde à réenchanter.

Witto Beltaine 2015

1 thought on “Dans le brouillard”

  1. felicitations mon petit!! est ce que je sais voir, est ce que je sais entendre, ce sont des questions essentielles, je les ai rappelée a nos invités photographe et journalistes, et je me les suis posées, et me les pos encore, depuis pres de 20 ans!! et ça ne finira jamais, c’est ça la bonne nouvelle! tu as essayé de cirer je t’aime face a l’echo? ça revient toujours et tu sais que tu es aimé: c’est la clé! alors pourquoi se morfondre? superbe tes petites reflexions poetiques!! felicitations Witto!!
    Oona

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